Revue de presse et rétrospective 1998 - 1999
Le Chœur Lyrique d’Alsace
« L’Italie, la guerre et la musique. Une interprétation excellente. On ne savait plus où placer les nombreux spectateurs accourus avec l’espoir d’écouter et de voir " Et la guerre assombrit la douceur de nos vies " sur des extraits d’opéras de G. Donizetti et G. Verdi. L’opposition entre la frivolité, la frénésie du plaisir et l’aspect poignant de situations dramatiques est brutale et va crescendo. Les émotions prennent rapidement un rude coup... Surtout lorsque tout se dirige vers une danse de la mort : la guerre ! C’est la magie de la restitution vraie que l’on doit à ce noyau de choristes qui, sous la houlette d’Éric VIVION laisse une impression de densité lyrique à laquelle on échappe difficilement. L’atmosphère est pesante, étouffante. On sent le drame se nouer, se dérouler, abrutir. Les acteurs-chanteurs sont vrais, justes. On est hypnotisé et admiratif. Quant aux chœurs finaux (Dies Irae ou Lux Aeterna du Requiem de Donizetti), pleins d’une gravité profonde mais aussi de désir d’espérance et de paix, ils résonnent encore dans les esprits des auditeurs ». (Gilbert Mosser)
Spectacle Lyrique Andlau, 22 mai 1999 « L’ALSACE »
« La justesse, le fondu des voix, l’audace dynamique et l’intelligence du texte, la sincérité et la juvénile passion des accents : autant de qualités qui signent un parcours exemplaire accompli sous la direction d’un chef qui est sans doute un des plus talentueux de sa génération..Un "trois étoiles", un vrai concert de festival ! ». (Claude Guidicelli)
Concert Lyrique et Sacré Bischoffsheim, 14 mai 1998 « Dernières Nouvelles d’Alsace » -
« Les habitués savent le goût de la perfection de ce jeune ténor lyrique natif de Provence. Dès les premières mesures de l’extrait des " Litanies de Venerabili Altaris Sacramento " de W. A. Mozart pour chœur et orchestre, la présence du jeune maestro s’apparentait à ces présences merveilleuses de fées... Tout est mesuré, semble facile ou déconcertant, il surprend non sans raffinement. Et c’est ce qui se communique aux musiciens et surtout aux choristes avec un sourire désarmant ! Les chanteurs prenant à leur compte le culot, l’audace, la prestance. L’ensemble est au point, dégageant une incroyable osmose ; visiblement chacun est heureux, suspendu aux gestes sereins d’Éric VIVION. C’est un patchwork de subtilités, de regards qui permet aux uns et aux autres de communier de la sorte ».(Gilbert Mosser)
Concert Lyrique et Sacré Barr, 20 février 1998 « L’ALSACE »